Techniques - Art.Elarte

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Un peu de technique

Le pastel

Le dessin au pastel nécessite… des pastels, un support adapté (papier pastel ou autre), de ne pas avoir peur de se salir les doigts (et les vêtements aussi) et des idées (c’est peut-être le moins évident dans une démarche artistique).

     Le pastel est un matériau qu’il faut apprivoiser ; il est friable, le biseau s’émousse sans arrêt, les couleurs ne se mélangent pas autant qu’on le voudrait. Pourtant à l’usage celui-ci permet de réaliser des œuvres qui selon la technique employée s’apparenteront soit à du dessin, soit à de la peinture. Finalement avec un peu de pratique on peut obtenir des résultats très gratifiants.
     Une bonne démarche pourrait être de commencer par très peu de couleurs (une couleur ou deux ) par exemple une couleur claire sur un support foncé, le but étant de déposer de la couleur la ou l’on veut faire apparaître de la lumière. On procédera intuitivement, porté par l’émotion des nuances et des formes, et à un certain moment on s’arrêtera. Ce moment difficile à appréhender est déterminant. On s’essayera par la suite à plus de couleurs en gardant à l’esprit que pour que l’œuvre soit cohérente on devra mener  une réflexion approfondie sur le nuancier qu’on utilisera.


Le crayon


Le dessin au crayon nécessite… des crayons de différentes gradations, une gomme, des feuilles (papier à dessin, cahier, mouchoir, post-it, j’en passe et des meilleurs), un peu de temps devant soit et quelque chose à croquer (au sens figuré).

Le crayon, la gomme et la feuille sont les meilleurs amis de l’artiste (dessinateur, peintre, sculpteur ou autre) car il permet de saisir dans l’instant et avec peu de moyens l’idée qui nous obsède ou le sujet qui s’offre à notre observation. Plus que toute autre pratique, le dessin au crayon permet de révéler l’essence ou l’âme des choses par un unique trait.
Quand on pousse un peu la pratique, celui-ci peut se montrer rebelle (comment apporter de la lumière avec du gris ?), la gomme peut-être ici d’un précieux secours, encore faut-il qu’elle soit docile.
 Heureusement tout est possible avec le crayon, de l’esquisse minimaliste à l’œuvre fouillée, enorgueillie de subtiles nuances de gris.


Une seule limite : votre imagination.


L'acrylique

     
 Née dans les années 50 la peinture acrylique a permis de libérer les artistes en herbe des contraintes inhérentes à la peinture à l’huile. Réduisant les délais de mise en œuvre elle a laissé plus de place à la création. Elle n’impose aucune technique. En contre partie, elle sèche vite et ne permet pas l’hésitation. Par bonheur elle autorise la retouche et même le repentir. Elle est peu farouche et donne vie à notre expression sans réticence.
       On la trouvera dans une vaste gamme de nuances chaque jour enrichie. Elle s’accommode de tous les médiums imaginables (épaississant, diluant, assouplissant, mortier…) et de tous les supports.

Il faudrait idéalement vernir vos œuvres avec un vernis mat ou satiné spécifique qui leur donnera la faculté de résister aux effets du temps.


La carte à gratter

    
   La carte à gratter est un support pour des travaux de dessin pouvant s'apparenter à la gravure. Le terme carte à gratter désigne à la fois le support, la technique, et l'œuvre réalisée par cette technique. A l'opposé du crayon la technique voudrait que l'on fasse apparaitre la lumière en grattant le sujet. Cela permet une certaine économie de mouvements pour des sujets en clair obscur. On peut décider aussi de tracer des lignes à la manière des filigranes propres à la gravure. Le résultat dégage toujours une atmosphère très particulière. Il existe des cartes pré-imprimées qui permettent de se lancer avec de sérieux garde-fous. La plume de grattage devra, dans tous les cas, être d'une extrème qualité pour la facilité de mise en œuvre et la précision du résultat final.

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